L'Histoire de la race
L'Altdeutscher Schäferhund (ou Berger Allemand Ancien Type), n'est pas à proprement parler l'ancienne version du Berger Allemand, mais plutôt le résultat d'une sélection faite sur les lignées aux fils des années au même titre que le Berger Blanc Suisse par exemple. Le Berger Allemand à poil long n'ayant été reconnu qu'au 1er Janvier 2011, auparavant les chiens BA nés poils longs dans les portées de poils courts étaient tout simplement exclus de la sélection du BA standard car ils présentaient un "défaut" de non conformité pour la race. Mais certains éleveurs se sont servi de ces "parias" pour créer une race à part, c'est comme cela que l'Altdeutscher Schäferhund est né. Le nom "ancien type" lui a sans doute été donné à cause d'une erreur de traduction ("Altdeutscher" faisant référence à l'ancienne Allemagne de l'Est et non à l'ancien type du berger allemand) et par opposition au style du BA de beauté dit "moderne" que nous rencontrons aujourd'hui avec un dos plus pentu dû à leurs angulations arrière très développées et leurs croupes parfois très avalées. La position de statique qui est utilisée dans le BA est d'ailleurs faite pour accentuer cet effet. Néanmoins le berger allemand de travail a lui en revanche conservé une construction semblable à l'AS.
Le texte suivant se trouve sur le site du club de race UCFAS :
"En 1878 des éleveurs allemands décident de faire une première tentative de regroupement pour l’amélioration de la race du berger allemand. Ils décident alors de créer une race morphologiquement homogène.
C’est alors que depuis 1910, l’importation de ces chiens en France n’a cessé d’augmenter.
L’AS pourrait descendre de Hektor Linksrhein, rebaptisé par la suite Horand von Grafath, qui était de couleur grise à poil mi-long.
Notons que le grand père de ce chien, Greif, était blanc, il serait l’origine du Berger Allemand (beauté, travail, poil long), du Berger Blanc Suisse et de l’AS.
Certaines lignées de l’AS nous viennent tout droit de l’Allemagne de l’Est (lignées DDR). Pour mieux les comprendre, il faut retourner à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale, dont 200.000 Bergers Allemands furent sur le front et beaucoup moururent durant les batailles. A cette période, en Allemagne de l’Ouest, Hitler sélectionnait un type différent de Berger Allemand essentiellement noir et feu, et plus fin que ceux d’Allemagne de l’Est.
De 1949 à 1961 beaucoup d’Allemands de l’Est migrèrent vers l’Ouest, c’est alors que les autorités décidèrent de construire un mur pour séparer les deux Berlin. C’est alors le début de la Guerre Froide qui fût l’un des plus gros impacts sur la race car elle a entraîné 40 ans « d’élevage fermé », de 1949 à 1989.
Le gouvernement de l’Allemagne de l’Est prit la décision de règlementer l’élevage de façon stricte pour les Bergers Allemands. Il en décida de contrôler la sélection, les inscriptions, l’élevage avec des directives de reproduction très sévères.
Les normes de sélection militaires voulaient des chiens puissants, trapus, vifs, vigilants, courageux, loyaux, sûrs d’eux et dotés d’une grande intelligence !
Leur santé devait être sans faille. Lorsque que celle-ci était douteuse, les chiens étaient retirés de la reproduction. Ces normes incluaient également l’aptitude au travail, par l’endurance, la ténacité, la capacité d’escalade sur des murs droits, la robustesse et le flair pour la recherche.
Ces chiens étaient exposés à un climat très rude et à des conditions physiques extrêmes pour génétiquement sélectionner les chiens les plus résistants aux maladies.
Chaque portée était vérifiée minutieusement (dents, oreilles, robe, tempérament) digne de l’inspection d’une pièce militaire…
Ces chiens étaient de couleur sombre avec une pigmentation foncée ainsi qu’une forte ossature.
Cette dure réglementation créa le chien de berger DDR, dont environ 1000 d’entre eux furent utilisés en garde-frontière.
Après la chute du mur de Berlin, dans les années 1990, les patrouilles n’ayant plus à garder les frontières se débarrassèrent de ces chiens, en les vendant, les abandonnant ou même en les euthanasiant. Quelques années après, le monde entier s’est intéressé à cette race de chien, et très peu d’éleveurs gardèrent ces lignées et cette sélection.
La grande différence avec l’Allemagne de l’Ouest, est qu’ils se sont plus orientés à sélectionner un chien de beauté (couleur noir et feu, dos en pente, angulations plus prononcées, gabarit fin). Cette race ayant fait preuve de nombreuses qualités fut très demandée dans le monde entier.
C’est ainsi que pour satisfaire les demandes en chien, les éleveurs firent subir à la race un pourcentage de consanguinité plus élevé, responsable de l’apparition de chiens moins robustes, laissant leur caractère de côté. On vit donc apparaître des changements physiques (chiens plus petits, plus fins, au dos vouté etc.) … Le berger allemand "moderne" est né. "
Aujourd’hui, un des nombreux buts des élevages d'AS est de continuer à sélectionner des chiens sains, rustiques, en bonne santé, ne souffrant d'aucun hypertype, équilibrés, à fort tempérament, intelligents, vifs mais aussi affectueux, protecteurs et proches de leur maître.
Pour ce faire nous avons un club de race très actif en France, dont notre élevage est membre, qui se nomme l'Union Cynophile Française Altdeutsche Schäferhunde (UCFAS), et dont voici le site internet : www.ucfas.fr
C’est alors que depuis 1910, l’importation de ces chiens en France n’a cessé d’augmenter.
L’AS pourrait descendre de Hektor Linksrhein, rebaptisé par la suite Horand von Grafath, qui était de couleur grise à poil mi-long.
Notons que le grand père de ce chien, Greif, était blanc, il serait l’origine du Berger Allemand (beauté, travail, poil long), du Berger Blanc Suisse et de l’AS.
Certaines lignées de l’AS nous viennent tout droit de l’Allemagne de l’Est (lignées DDR). Pour mieux les comprendre, il faut retourner à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale, dont 200.000 Bergers Allemands furent sur le front et beaucoup moururent durant les batailles. A cette période, en Allemagne de l’Ouest, Hitler sélectionnait un type différent de Berger Allemand essentiellement noir et feu, et plus fin que ceux d’Allemagne de l’Est.
De 1949 à 1961 beaucoup d’Allemands de l’Est migrèrent vers l’Ouest, c’est alors que les autorités décidèrent de construire un mur pour séparer les deux Berlin. C’est alors le début de la Guerre Froide qui fût l’un des plus gros impacts sur la race car elle a entraîné 40 ans « d’élevage fermé », de 1949 à 1989.
Le gouvernement de l’Allemagne de l’Est prit la décision de règlementer l’élevage de façon stricte pour les Bergers Allemands. Il en décida de contrôler la sélection, les inscriptions, l’élevage avec des directives de reproduction très sévères.
Les normes de sélection militaires voulaient des chiens puissants, trapus, vifs, vigilants, courageux, loyaux, sûrs d’eux et dotés d’une grande intelligence !
Leur santé devait être sans faille. Lorsque que celle-ci était douteuse, les chiens étaient retirés de la reproduction. Ces normes incluaient également l’aptitude au travail, par l’endurance, la ténacité, la capacité d’escalade sur des murs droits, la robustesse et le flair pour la recherche.
Ces chiens étaient exposés à un climat très rude et à des conditions physiques extrêmes pour génétiquement sélectionner les chiens les plus résistants aux maladies.
Chaque portée était vérifiée minutieusement (dents, oreilles, robe, tempérament) digne de l’inspection d’une pièce militaire…
Ces chiens étaient de couleur sombre avec une pigmentation foncée ainsi qu’une forte ossature.
Cette dure réglementation créa le chien de berger DDR, dont environ 1000 d’entre eux furent utilisés en garde-frontière.
Après la chute du mur de Berlin, dans les années 1990, les patrouilles n’ayant plus à garder les frontières se débarrassèrent de ces chiens, en les vendant, les abandonnant ou même en les euthanasiant. Quelques années après, le monde entier s’est intéressé à cette race de chien, et très peu d’éleveurs gardèrent ces lignées et cette sélection.
La grande différence avec l’Allemagne de l’Ouest, est qu’ils se sont plus orientés à sélectionner un chien de beauté (couleur noir et feu, dos en pente, angulations plus prononcées, gabarit fin). Cette race ayant fait preuve de nombreuses qualités fut très demandée dans le monde entier.
C’est ainsi que pour satisfaire les demandes en chien, les éleveurs firent subir à la race un pourcentage de consanguinité plus élevé, responsable de l’apparition de chiens moins robustes, laissant leur caractère de côté. On vit donc apparaître des changements physiques (chiens plus petits, plus fins, au dos vouté etc.) … Le berger allemand "moderne" est né. "
Aujourd’hui, un des nombreux buts des élevages d'AS est de continuer à sélectionner des chiens sains, rustiques, en bonne santé, ne souffrant d'aucun hypertype, équilibrés, à fort tempérament, intelligents, vifs mais aussi affectueux, protecteurs et proches de leur maître.
Pour ce faire nous avons un club de race très actif en France, dont notre élevage est membre, qui se nomme l'Union Cynophile Française Altdeutsche Schäferhunde (UCFAS), et dont voici le site internet : www.ucfas.fr